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aspi-rant et autres boites
13 juillet 2018

Moyenne section (2): Amygdalectomie et adénoïdectomie

L'opération est donc programmée avec l'ORL, dans l'hôpital public de l'est parisien. Un peu loin de chez nous, et pas pratique du tout en transports en commun, mais je ne pense pas que ce soit mieux pour beaucoup de gens, donc bon, on fera avec: je ferais la 1ère partie de l'hospitalisation, emmenant Cadet en voiture, puis rentrerais en transports quand le papa prendra le relais, et il ramènera Cadet en voiture.

Nous arrivons donc à l'hôpital le jour dit à l'heure dite. J'ai peu de repères, à la fois dans l'hôpital, et par rapport au fonctionnement de l'hôpital, son organisation, ses rituels, comment se passe une opération, que fait-on des parents, comment gérer l'alimentation de mon enfant allergique. Heureusement, il est en chambre double avec un garçon un peu plus jeune, dont la maman est là, et qui a déjà vécu cela pour sa fille aînée. Elle m'explique beaucoup de choses, et je me sens moins seule.

Cadet est assez calme, et, le soir, il s'endort assez bien. L'autre maman prend le fauteuil pour dormir, me laissant la chauffeuse qui se déplie, mais qui grince à chaque mouvement. Je ne dors pas beaucoup, mais un peu quand même; elle m'indique à quel endroit il est toléré que les parents prennent une douche: un tout petit local, avec une douche de plein pied, un lavabo, rien pour poser ses affaires et une porte qui ne ferme pas, et qu'on ne peut pas indiquer comme occupée. Bon. On n'est pas à la maternité en chambre individuelle, ce n'est pas bien grave.

Le lendemain matin, douche à la bétadine pour Cadet. On nous fournit une espèce de blouse d'hôpital trop large et trop courte. Cadet est quasiment nu, c'est assez humiliant, mais il ne semble pas s'en apercevoir vraiment. On lui donne un anxiolytique, et il est le 1er à passer. Je descends avec lui (et son doudou, question hygiène... tant pis pour la cohérence, au moins il est apaisé) jusqu'aux portes du bloc. Avec l'anxiolytique, il n'y a que moi qui stresse. Lui est un peu dans les vapes...

Je remonte à la chambre, attends, me mets d'accord avec l'autre maman pour aller petit-déjeuner à la cafétéria en lui laissant mes affaires pendant l'opération, puis remonte attendre. Nous inverserons ls rôles quand viendra le tour de son fils. Attendre, aller demander des nouvelles aux infirmières, et finir par entendre qu'il s'est bien réveillé. Attendre qu'il revienne, encore un peu groggy, détendu, perfusé avec des anti-douleurs.

Avec les médicaments, tout va bien. Il mange ce que j'ai apporté sans problème (l'hôpital n'a pas fourni grand-chose d'adapté), il est calme. Le soir, le Papa vient prendre le relais et je rentre. Ils rentrent le lendemain.

Mais dès que nous arrêtons les antibiotiques et diminuons les antalgiques, rien ne va plus. Il refuse de manger, crie, pleure, se bloque. Je le remmène chez le pédiatre, qui appelle l'ORL, décrivant ce qu'il voit. Ils conviennent que c'est une cicatrisation qui n'a pas avancé comme elle aurait du, et on repart pour une dose de médicaments. Cette fois sera la bonne. 

Je garde tout de même le souvenir d'une dizaine de jours difficiles, avec la crainte d'une hémorragie qui nous aurait renvoyé en urgence à l'hôpital, et de crises sans fin.

Je suis alors bien contente de lui avoir, pour cela, plutôt épargné un peu d'école que privé de vacances!

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