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aspi-rant et autres boites
31 mai 2017

L'alimentation, mise en place

L'alimentation, avec Cadet, on en est au point d'être surpris quand tout se passe bien. Quand les grands-parents nous le rendent en nous disant "il a bien mangé", c'est une vraie information, là où c'est une évidence pour ses soeurs.

Au début du début, il dormait tant que j'avais du mal à le faire téter. A la maternité, même la piqûre au talon ne l'a pas réveillé assez pour qu'il se mette à téter. Je ne m'inquiète pas tout de suite (il fait 4kg!), mais je suis vite gênée par les engorgements. Puis je m'inquiète. On me conseille de le mettre au sein toutes les 1h30. Je tente, mais on ne peut pas parler de franc succès... Il finit par prendre un rythme plus efficace vers 3 semaines. Ouf.

Répit de courte durée, puisqu'à 6 semaines survient l'épisode probablement viral qui nous a conduit aux urgences, et à partir duquel il se met à téter toutes les 2h, jour et nuit. Mais je reprends le travail (dans quel état, en ce mois de juillet, avec un bébé de 2,5 mois et déjà un passif), ce qui espace les repas. Il ne grossit pas. Nous partons en vacances, dans ces conditions. C'est plutôt pire. Nous avions prévu 2 semaines à la montagne en demi-pension, seule fois de notre vie, pour nous épargner de faire la cuisine, et pique nique le midi. Rétrospectivement, nous ne pouvions pas faire bien pire: pain et fromage le midi, et haute dose de fromage savoyard le soir... Notre tout petit hurle, inconsolable, et nous nous épuisons... Les seuls moments de calme sont quand nous marchons, le bébé dans l'écharpe.

L'introduction des purées est un peu laborieuse, mais elles passent mieux avec... du beurre... Il ne grossit pas, mais passe son temps entre trouble ORL et digestif.

Puis nous commençons enfin les diagnostics d'allergie. Il faut ré-apprendre à lui faire à manger. Dans un 1er temps, nous ne faisons "sans" que pour lui. A l'époque (2008), l'offre est rare et peu fournie, quasi-exclusivement en magasin bio. Avouons le, les 1ers plats ne devaient pas être très bons! Je ne suis pour autant pas certaine que cela ait compliqué les choses. Cadet a déjà tendance à refuser la nourriture, et les scènes de repas sont parfois d'une violence, pour simplement parvenir à l'alimenter, dont je ne nous aurais pas cru capables. Pourtant, sans ces moments où nous avons tenu bon, où nous avons forcé, il n'aurait peut-être pas pu franchir le cap et se remettre à manger. Bien sur, ce n'est pas toujours comme ça, mais simplement, pour lui, nous n'avons pas pu faire autrement.

Après cela il a fallu le contraindre encore pour qu'il accepte de mâcher des morceaux. Pour introduire des nouveaux aliments. Avec tous les retours en arrières, comme cette fois où son père et moi nous accordons 36h en tête-à-tête, en confiant Aînée et Cadet aux grand-parents. Quand nous revenons les chercher, La Mamie nous accueille en nous disant que tout s'est bien massé, mais que Cadet ne mange plus qu'une seule sorte de gâteaux, les sablés nappés de chocolat. Je ne comprends pas tout de suite que, alors que nous l'avons laissé avec biberon, purées, compotes, biscuits, nous le retrouvons ne mangeant plus que biberon et une seule sorte de biscuits...
Autant avec sa soeurs, il fallait parfois quelques jours pour qu'elle reprenne les habitudes de la maison (où on est moins chouchouté que chez les grands-parents!), autant avec Cadet, cela a été 10 jours de lutte pour qu'il remange purée et compote. Nous avons eu le sentiment de payer cher notre escapade...

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